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ARTICLES Maxime Perriot
11 juin 2014

Finale homme de Roland Garros 2014

Le roi, c'est encore et toujours Nadal

Rafael Nadal a décroché son neuvième titre à Roland Garros, il a battu Novak Djokovic en quatre sets. La déception est grande pour le Serbe qui a vu le Majorquin lui barrer la route ces trois dernières années.

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Les années passent et l'émotion reste la même sur le visage de Nadal.


2005, 2006, 2007, 2008, 2010, 2011, 2012, 2013 et désormais 2014, Nadal a encore remporté la Coupe des Mousquetaires cette année. Sa préparation moins impressionnante que d'habitude - avec trois défaites contre Ferrer, Almagro et Djokovic - ne l'a pas empêché de glaner son quatorzième titre du Grand Chelem. Il n'est plus qu'à trois longueurs du Suisse Roger Federer.
La finale, marquée par la chaleur n'a pas offert le sommet attendu même si le niveau de jeu a parfois été incroyable. Favori jusqu'aux demi-finales, Nole a un peu perdu la faveur des pronostics après la victoire écrasante de Nadal sur Murray. La finale s'annonçait donc très disputée, le Serbe ayant remporté les quatre dernières oppositions contre le Majorquin qui lui-même n'avait jamais perdu contre le Djoker à Roland Garros.
Dès que la rencontre commença, on sentit le poids et l'enjeu de ce rendez-vous, les deux joueurs étaient généreux en fautes directes et n'arrivaient pas à se procurer des occasions de breaker leurs adversaires. C'est bien Nadal qui offrait le premier son service à 3-4 après trois fautes directes. En difficulté, il tentait de réagir mais gâchait deux balles de debreak en ratant deux nouveaux coups droits "faciles". Djokovic ne se fit évidemment pas prier pour empocher la première manche (6-3).
Le Majorquin, inquiet, entamait le deuxième set avec plus d'agressivité et était récompensé par un break qui lui offrait un avantage de 4-2. Cinq minutes plus tard, le score était de 4-4, Nadal ayant perdu ses moyens et son tennis à partir du moment où il pouvait conclure le set. On voyait néanmoins qu'il était supérieur à Djokovic dans l'échange. Il trouva enfin la solution en toute fin de set en convertissant sa première balle de deuxième manche d'un coup droit gagnant (7-5). Il laissait alors éclater sa joie, soulagé d'avoir inversé la tendance et conscient que la perte de ce set aurait lancé son adversaire sur la voie du succès.
La manche qui suivit fut beaucoup moins disputée, d'un côté Nadal continuait à frapper de toutes ses forces dans chaque balle, de l'autre Nole subissait une étonnante baisse physique. Le score a donc défilé à l'image du troisième set de la demi-finale entre ces même joueurs l'année passée et Nadal a pris une sérieuse option sur la victoire (6-2). 

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Novak Djokovic n'a pas su trouver la solution pour faire tomber Nadal à Roland Garros.

Le quatrième acte commençait de la même façon même si Djokovic tentait tant bien que mal de résister. C'est à 3-2 en faveur de Nadal que le Serbe lâchait son jeu de service d'une énième faute directe. L'Espagnol semblait alors lancé à toute vitesse vers une neuvième couronne mais les ressources mentales du Djoker conjuguées au coup de fatigue du protégé de Toni Nadal permettait au numéro deux mondial de recoller (4-4). À ce moment-là, le match aurait pu tourner, "Rafa" n'arrivait plus à cacher ses crampes et sa fatigue alors que "Novak" retrouvait de l'agressivité notamment en retour. Le mental de l'octuple tenant du titre, mis à rude épreuve a alors fait la différence, mis en danger sur son jeu de service, Nadal s'en sortait et allait pouvoir mettre la pression sur Nole. Quelques minutes plus tard, il remportait son quatrième titre de la saison sur une double faute du Serbe, gêné par le public. L'enfant prodige de Manacor pouvait se laisser tomber à genoux sur l'ocre, aller embrasser son clan, il avait une nouvelle fois fait régner sa loi à Paris. À voir son émotion au moment de l'hymne Espagnole, le taureau n'est pas blasé, ni même rassasié. Sur sa chaise, Novak Djokovic cachait difficilement sa déception, lui qui n'a pas joué au niveau espéré et qui échoue une nouvelle fois Porte d'Auteuil. Pas abattu pour autant, il faisait part de sa hâte de revenir et de réessayer "encore, encore et encore" de décrocher le seul Majeur qui manque à son palmarès.

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