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ARTICLES Maxime Perriot
10 septembre 2014

Après Wawrinka, Cilic l'a fait !

Après Wawrinka, Cilic l'a fait !

Marin Cilic s'est encore appuyé sur un service de plomb pour dominer Nishikori en finale de l'US Open (6-3, 6-3, 6-3). Il remporte son premier titre du Grand Chelem, un nouveau coup de tonnerre qui succède la victoire de Wawrinka en Australie.

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À l'instar de Roger Federer, Kei Nishikori n'est pas parvenu à prendre le moindre set à un Cilic exceptionnel. Sans doute un peu court physiquement, le Japonais a subi la puissance de son adversaire tout au long de la rencontre. Les statistiques sont formelles : le joueur Asiatique a réalisé davantage de fautes directes (30 à 28) et moins de coups gagnants que le Croate (19 contre 38).

D'entrée, l'inexpérience de Nishikori à ce stade de la compétition s'est faite sentir tandis que Marin Cilic ne montrait aucun signe de fébrilité. Il prit le service du Nippon lors du sixième jeu de la première manche, saisissant-là sa troisième occasion puis s'adjugea la première manche trois jeux plus tard grâce à une cinquième volée gagnante (6-3).
En pleine confiance, le joueur entraîné par Goran Ivanisevic s'emparait du service adverse dès l'entame du deuxième set. Il servit ensuite un ace à 207 km/h pour écarter une balle de débreak lors du jeu suivant, décourageant (1 balle de break convertie sur 9 obtenues par Nishikori).
À 5-2 dans la deuxième manche, Cilic cédait sa mise en jeu pour ce qui sera le premier et le dernier break du Japonais. Ce dernier concédait la deuxième manche lors du jeu suivant, transpercé par un passing de coup droit supersonique.

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Très appliqué, celui qui est désormais neuvième mondial se détachait rapidement dans le troisième set et semblait se diriger tout droit vers le sacre. Il dût cependant sauver trois balles de break à 4-2, ce qu'il fit brillamment grâce notamment à un ace foudroyant. Ce fut la dernière alerte pour un Croate qui remportait l'ultime match de cet US Open sur un dernier revers gagnant.

"Cela semble complètement irréel de me faire appeler vainqueur de Grand Chelem" remarquait Marin Cilic visiblement aux anges. Il va maintenant devoir s'habituer et s'adapter à une vie plus médiatisée s'il désire remporter d'autres grandes victoire. Pourquoi pas les Masters de Londres pour lesquels il est proche de se qualifier ?

 

Maxime Perriot

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