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ARTICLES Maxime Perriot
5 novembre 2014

Masters 1000 De Paris-Bercy, Un monstre à Bercy

 

 Un monstre à Bercy

Plus fort que jamais, Novak Djokovic n'a pas concédé le moindre set au cours d'un Masters 1000 de Paris-Bercy mené de main de maître. La finale face à Raonic, tombeur de Roger Federer résume à merveille la semaine du Serbe. Son nouveau rôle de père ne l'a visiblement pas perturbé pour faire ce grand pas vers la place de numéro un mondial.
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Novak Djokovic soulève le trophée Parisien pour la deuxième fois consécutive, une première.
Un retour laser, un service imprenable et une rage de vaincre plus forte que jamais. Novak Djokovic a mis tout le monde d'accord, notamment ceux qui doutaient de l'implication du "Djoker" après la naissance de son fils Stefan. Il a dégoûté un à un ses adversaires. Monfils n'est pas parvenu à le mettre réellement en danger malgré un deuxième set de très bonne facture rythmé par des coups de canon dont il a le secret (6-3, 7-6). En quart de finale, le numéro un mondial affrontait Andy Murray, en grande forme en cette fin de saison. À l'instar de leurs deux autres confrontations de l'année, celle-ci fut remportée par Novak Djokovic, plus patient (7-5, 6-2). Les demies et la finale ne furent plus que des formalités (!) pour Nole. 6-2, 6-3, le score des deux rencontres face à Nishikori puis Raonic ne trompe personne. Des retours toujours plus profonds ont successivement eu raison des deux grands espoirs du tennis. Le Japonais, vainqueur d'un marathon contre Ferrer, était semble-t-il diminué au service et s'est contenté d'une demi-finale qui l'envoyait pour la première fois aux Masters de Londres. Le Canadien qui se dressait sur le chemin de Djokovic en finale était en revanche en pleine possession de ses moyens. Son service, qui a pourtant réduit au silence Federer puis Berdych, n'a pas pesé bien lourd face aux retours ravageurs du Serbe. Ce dernier ajoute un quarante-septième titre à son palmarès, le troisième à Bercy. Impressionnant.
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Lucas Pouille, vingt ans, a éliminé Ivo Karlovic et Fabio Fognini.
Côté Tricolore, le tournoi Parisien ne restera pas dans les annales. Aucun Français n'a franchi les huitièmes de finale. Trois Bleus étaient présents à ce stade de la compétition, Tsonga a chuté face à Nishikori en trois manches, Monfils a donc subi la loi de Djokovic et le magnifique parcours du jeune Pouille a pris fin contre Roger Federer. Le Suisse, grand favori avec le numéro un Serbe est tombé sur un grand Raonic tandis que son compatriote Stanislas Wawrinka a quitté la capitale dès le second tour. 
La Coupe Davis n'est sans doute pas étrangère à ces éliminations précoces. L'échéance Lilloise se rapproche, ça se sent.

Maxime Perriot 

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